Monsieur le Chevalier
J’ai attendu, Monsieur, avec impatience, de Vos nouvelles, du moment de votre départ de notre Capitale ; mais inutilement – C’est Son Altesse le Prince Stanislas Poniatowski, qui m’en a donné de trés satisfaisantes – Il m’assure, Monsieur, vous avoir trouvé trés satisfait de Votre voyage de Varsovie, bien pénetré de l’intention de commencer au plus-tôt cet Ouvrage, dont l’execution ne pouvait que promettre la plus grande perfection; Vous trouvant également, on ne peut mieux informé, sur ce que nous désirons pour l’execution de ce monument – J’ose, Monsieur le Chevalier, ajouter avec confiance, que Votre presence ici, a infiniment ajouté augmenter la bonne Volonté parmi les Contribuants, j’en recois des preuves non equivoques, à tout moment. Pour ce qui regarde le Mausolée de Mr Vladimir Potocki, par la même raison, il m’a été impossible de Vous rien adresser de positif; attendant toujours de vos nouvelles de Rome, pour savoir où vous trouver, Monsieur le Chevalier ; j’ai toujours différé ma correspondance. Maintenant je joins à ma lettre, la traduction de l’Acte, qui m’a été envoyé de Cracovie, les dimmentions de l’endroit destiné à ce Mausolée, la grandeur du pied de france dont probablement vous vous servez pour les mesures –
J’ose Vous supplier, Monsieur le Chevalier, de vouloir bien m’excuser de ce que je prends la liberté d’expédier à votre adresse, mais en même temps m’informer, de combien peuvent être avancées ces deux Ouvrages, tant du Monument que du Mausolée. Vous savez combien leurs éxécutions m’interessent – Responsable du premier à tout le publique, et immédiatement aux Contribuants – Et du second à Madame la Comtesse Potocka, qui a été décidée par moi, à faire, et signer le contrat avec vous, Monsieur le Chevalier.
Ma femme, Monsieur, se rappelle à votre aimable Souvenir – Pour ce qui me regarde, je me trouve trop heureux de saisir l’occasion pour Vous renouvelles les sentimens de la haute Consideration avec laquelle J’ai l’honneur d’être
Monsieur le Chevalier
| Varsovie 3. fevr. 1821 |
Votre tres Obeissent Serviteur S. Mokronoski. |
