Monsieur le Chevalier
Je suis bien loin de penser que nous puissions etre privés de la satisfaction et du bonheur de vous entrevoir pour un moment durant cet été dans notre Capitale. Vous me l’avez bien promi par Votre derniere lettre et je n’auserois en douter, Monsieur le Chevalier.
Mais comme la saison du printemps va passer et que, a tout moment je me trouve dans le cas de repondre a ceux qui me demendent: Quand est ce que nous verrons cet artiste ci désiré ? Je prens la liberté de vous adresser la presente – si quelque circomstance majeure n’aroit pas occasionné ce petit retard.
Veuillez, Monsieur le Chevalier, me donner la dessus une information satisfaisente et croire aux Sentimens bien distingués avec les quels j’ai l’honneur d’etre
Monsieur le Chevalier
Votre tres obiessant Serviteure
S. Mokronoski
Varsovie 26. Juin
1820
J’ai l’honneur de Vous prevenire qu’un logement Vous attend depuis plus d’un mois.