Varsovie ce 20 Fevrier
Je ne sais si vous aurez reçu cher Chevalier la lettre que je vous ai ecrit de Vienne il y à 5. mois. – N’ayant point de reponse je suppose qu’elle aura ête egarée. – Cependant je tiens beaucoup à vous temoigner toute l’estime et tout l’interêt que vous m’avez inspiré.
Veuillez me dire quand le moule de la Statue de Prince Poniatowski partira, on l’attent ici avec impatience: La Comtesse Vlodimir m’ecris de Paris qu’elle desire que la Statue de son mari vienne en même tems. – Vous aurez aussi la bonté je vous en prie, de ne point oublier de faire mettre dans les caisses ma Majolica, et les plâtres que Tatarkiewicz a fait mouler pour moi du sarcofage du Musée. – Ainsi que la copie qu’il a du faire de la tete du Prince Poniatowski, d’après votre belle statue.
J’espere aussi que Tadolini a fini les ouvrages qu’il avait commencé pour moi, et je crois que l’ambalage doit le regarder: je voudrais bien que ces deux caisses partent le plus tot possible par la belle saison droit par Dantzig à l’adresse des freres Mathy: – tous mes effets sont arrivés parfaitement par cette voie. – Je vous demande mille pardons cher Chevalier si j’ose vous occuper de telles bagatelles, mais vous l’avez permis, et je compte sur votre Amitié.
Ecrives moi quand vous comptes venir ici, pour que vous trouviez votre logement pret à vous recevoir. – Parles moi aussi de ce qui vous occupe dans ce moment, et si vous avez entrepris quelque chose de nouveau j’aime a suivre la marche rapide de votre genie createur.
Mon Mari et le G[énér]al vous disent mille jolies choses. – Sous peu de jours nous attendons Mr Kossakowski qui doit s’arrêter ici quelques mois, c’est allors que nous parlerons de vous le merites. –
Veuillez faire nos complimens à la famille Torlonia. –
Si je puis vous être utile ici pour quelqu’arrengement d’affaires, adressez vous a moi en toute confience, et croyez que je me trouverais heureuse de vous obliger. – Adieu cher chevalier au plaisir je l’espere de vous revoir bientot. [A] rivederlo
A: Wosowicz