Madame Waddington s’adresse à M. le Commandeur Thorwaldsen pour lui demander une faveur pour un de ses compatriotes. – M. Hurlston, peintre anglais desireroit beaucoup de voir le collection de M. Thorwaldsen et il désireroit plus encore de faire la connoissance de M. T même, si cela fut possible ? – Madame Waddington a connu M. H. depuis bien des années comme très bon peintre de portrait. Dernierement il s’est essayé aussi comme peintre d’histoire, en executant des tableaux dont
le sujet est pris dans deux poèmes de Byron et qui ont eu un grand succès a Londres. M. Hurlston est arrivé à Rome depuis peu et ne compte rester ici que cinq semaines.
Madame Waddington profite de cette occasion pour exprimer a M. Thorwaldsen combien elle regrette que sa vie retirée la prive continuellement du plaisir de voir M. Thorwaldsen, – Peutêtre, en comptant sur l’amitié que M. Th. lui a montré toujours, prétendroit elle quelquefois au plaisir de voir M. Th. en particulier, si elle ne trouvoit pas un obstacle à cette prétension dans l’impossibilité qu’elle se sent de parler aucune autre langue que l’anglais. Mais elle n’a jamais cessé de s’informer de tout ce qui regarde M. Th.; elle a eu avec un grand interêt des nouvelles sur sa bonne santé. –
Palazzo Caffarelli Dec’. 22.d 1835