Le sculpteur danois Albert Thorwaldsen /: ∂: Albert, fils de Thorwald :/ a maintenant apeuprès soixante dix ans.
Il est né à Copenhague, òu son pere, qui etait Islandais, d’une famille très ancienne en Islande, occupa la simple place d’un sculpteur en bois de la marine /: ∂: exécutait les ornements et les images qu’on applique au beaupré des vaissaux :/
Thorwaldsen ne se rapelle pas beaucoup de son enfance; il ne sait même indiquer le jour de sa naisance.
On sait qu’il entra d’abord dans le metier de son pere, et que, après avoir été recu dans l’école gratuite de l’academie des beaux arts à Copenhague, il se destingua bientot parmis les élèves et monta vite aux classes superieures. Encore très jeune il gagna le premier prix de l’Academie ; Il se rendait par suite de cela aux frais du gouvernement, en Italie, sur une frégate danoise.
De cette époque se date la grandeur de Thorwaldsen, et le jour de son arrivé a Rome est chaque anné celebré à Copenhague comme le vrai jour de sa naisance.
Son génie se developpa rapidemment sous le soleil classique de l’Italie, et une de ses premieres statues en marbre : Jason avec la peau dorée, fut regardée comme un chef d’oeuvre.
Une foule des basreliefs et des statues x), sortis de son atélier à Rome, ont depuis le temps la augmenté la celebrité de Thorwaldsen, et non seulement dans le monde des artistes, mais dans tout l’Europe ; – ainsi, qu’aujourdui c’est presque une recommendation à l’etranger d’être le compatriot de Thorwaldsen.
Ajoutez à tout cela qu’il est l’homme le plus aimable, le plus modeste, qu’ont peut trouver ; que sa belle tête, sa physiognomie spirituelle et agreable, sa haute stature, et magnifique tournure lui gagneat tous les coeurs – et vous comprendrez l’enthousiasme avec laquelle les Danois l’ont accueilli toutes les fois qu’il a visité son pays natal.
Le dernier arrivé de Thorwaldsen etait surtout imposant et meme touchant. Il y a maintenant deux ans ; une frégate, que le gouvernement avait envoyé exprès dans ce but, venait encore une fois le prendre au bord ; mais cette fois pour le ramener à Copenhague – Une nombreuse flotille des cannots, portants les representants de tous les corporations de Copenhague, des Savants, des etudiants des artistes et avec leur drapeaux de la musique &c &c êtait allée à la rencontre de la frégate sur la magnifique râde de Copenhague, et escortait Thorwaldsen à terre, sous les milles vivats de toute la population, assemblée sur les bords du Sund (entre la Suede et le Danemark) en même temps qu’un arc-en-ciel formait comme une aureole (nimbe) autour de la frégate, qui avait porté le grand maitre.
Les poètes chantaient, que c’etait Jason lui même retournant d’Aulis ; et les gens du peuple, qui savaient bien que Thorwaldsen etait sortis de leurs rangs, et qu’il avait lui même, d’abord sans instruction et presque sans education, fait son chemin par la force de son génie et son talent – ils ses sentaient fiers et comme nobilisés par lui. –
Thorwaldsen parait depuis ce moment d’avoir fixé sa demeure dans sa ville natale – et ses concitoyens erigent maintenant un grand Museum qui portera le nom de Thorwaldsen et qui ne contiendra que tous ses oeuvres. –
Zürich le 28 Aout 1840. | G Hornemann Dr. med. Copenhague – jardin botanique Paris – 30 – rue de l’école de Médicine cour du commerce. |
[tilføjet i bunden af siden som note til x) ovenfor:]
Les Graces – Venus – Amor et Psyche – Mercur tuant l’Argus – Ganymed – Le jeune berger – Le monument du Prince Poniatowsky (Statue equestre à Varsovie) – Le monument du pape Pie VI – La statue de la comtesse Ostermann – La Statue de Lord Byron – Christ et le XII Apostees (pour l’eglise de Notre Dame a Copenh.) – St. Jean Baptiste professant dans le desert (pour lamême eglise) – Le cortege triomphal d’Alexandre (pour le Chateau Royale Copenh.) – La Statue de Guttenberg a Maintz – Le Monument de Suisses a M[xxx]ten – &c &c &c – Un bassin des fonds de baptème pour une église en Selande – &c &c –