Vue generale
de quelques perspectives pour ma cher amie, Elise, – si son coeur se trouve disponible de favorisé à mes souhaits.
Dans le cas d’un attachement réciproque, et d’une déclaration favorable pour moi, il dépandra absollument de Elise, si Elle désire de tenir nôtre projet futur en secret, ou d’en faire communication aux personnes pour lesquelles Elise s’interesse particulièrement, – tout dependrai d’Elle, et je désire seulement de suspendre toute communication, pendant le temps qu’il m’en faut pour avertir mon Roi de mon projet comme de mon bonheur, ce qui est un dévoir pour moi, et en même temps une attention que je lui doit. –
Je proposerais à Elise, après mon départ de Rome de me trouver à Livourne avec son Père pour avancer notre réunion dans cet endroit. –
En partant de Livourne je conduirais ma cher Elise à Vicence ou je trouverais un établissement particulier, pour mettre Elise dans un État et une position tout à fait independante de Madame de Gothen. –
L’homme propose et Dieu dispose!
Voila cher Elise pourquoi que je laisserai toute autres dispositions pour l’avenir, aux hazard des circonstances et en combinaisson avec tous que pourrait désiré ma cher Elise et son Père, à qui je me assujettis en tout, pour parvenir au terme de mes souhaits, – qui séront toujours de fondé et de maintenir le bonheur de celle que j’aime de tout mon coeur. –
En cas de quelques changément dans ma situation, après des réflections juste et raissonables, –
et surtout si les circonstances l’éxigent, pour procurer une vie agréable à Elise et à son Père, – je la proposerais de la conduire dans la belle Toscane à Florence, pour conâitre ce beau pays, que moi, je préfère à toute autres en Italie, – et plus tard, – de la conduire en Dannemarc dans la Capitale à Coppenhague, pour que Elise, – si Elle ne propose point d’autres endroit, au le quel Elle pourrait donner la préference?, – de schoisir nôtre Etablissement pour l’avenir dans un de ces deux Capitales. –
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Cher Elise avec votre Esprit et votre bon coeur, – et après de me connâitre j’ai l’assurance, et je suis bien sur, que vous étes assèz juste pour ne pas vouloir faire tort à mon caractère, – croyez moi et soyez persuader je suis incapable de vous tromper. – Dites, que vous maimer pas! [vous ne m’aimez pas] – mais jamais – et jamais vous direz il à voulu me blesser, – il ne merite pas mon estime!!!
Le bonheur de gagner un coeur ne depend pas toujours de nous même, – mais de trouver la consolation dans una bonne conscience, c’est à nous – et personne est capable de nous la priver. –
Tout à vous
v: P:
ce 27/3 1832.