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J’ai ici une grande et véritable affection. Elle porte sur un objet charmant qui est bien ma propriété; je le caresse, je fais tout ce que je puis pour l’embellir et le soigner. Cet objet est un grand et beau jardin, avec un établissement d’été charmant. Eh bien, je ne suis pas même parvenu encore à y jeter un seul coup d’œil. J’y ai pourtant envoyé, depuis mon absence, pour plusieurs milliers de francs de plantes; ma serre est en pleine floraison; vingt singes et perroquets, tout frais venus du Brésil, m’y attendent; j’ai fait meubler un salon avec les plus beaux objets d’Italie; on vient d’y placer deux bas-reliefs de Thorvaldsen classiques.
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