[Rejseoptegnelse 11.3.1821:]
[Besøg hos kunstnere].
[Den tyske maler og raderer Reinhart]. Rheinhard le premier dessinateur de paysage qui se trouve peut-être, copiant avec une vérité extrême la nature, les différends arbres et leur feullage, la végétation vraiment italienne. Grand chasseur par passion cet artiste voit la campagne avec les yeux d’un amateur et redonne le paysage avec génie et hardiesse, il n’y a rien de minucieux dans ses desseins, mais on voit qu’il comprend tous les traits qu’il y met. Il nous a montré un receul de desseins dont j’ai choisi deux qui me plaisait infiniment. Il peint aussi très correctement, mais d’un ton un peu obscur, et il grave aussi des paysages, art qui a fait une perte sensible par la mort de Gmelin.
[Billedhuggeren Maximilien Laboureur] je n’ai pas été identifié de ses ouvrages. Un Orfée et Eurydice présente cette figure de femme dans une position tellement renversée que toute grâce et naturel se perd totalement … les figures destinées pour un mausolé d’un général Polonais sont lourdes.
[Den spanske billedhugger Alvarez. Hans Nestorgruppe] est justement aprecié par Thorwaldsen. [Den spanske Konge Ferdinand VII’s buste] il faut dire que ce Prince est trop laid pour se faire faire le buste. Alvarez dit qu’il n’est pas méchant, qu’il étoit jadis cruel puisque les autres lui fesait croire que c’étoit nécessaire, qu’avant la révolution il ne savait pas ce qui arrivait et qu’à cet heure il fait tout ce qu’on lui demande.