Stanisław Mokronowski
Warszawa
Bertel Thorvaldsen
Rom
Ingen udskrift.
Mokronowski takker for, at Thorvaldsen vil udføre rytterstatuen for Józef Poniatowski, jf. A123. Han melder om stor folkelig opbakning til monumentet. Komitéen har orienteret sig hos alle førende kunstnere, men har fundet, at Thorvaldsens forslag passer bedst til “den nationale ånd”. Man afventer nu svar på, hvor zar Alexander 1. vil tillade opstillingen, mens udarbejdelsen af kontrakten lægges i hænderne på Stanisław Poniatowski. Herefter følger en kravspecifikation i seks punkter ang. en skitse af projektet, hestens type, valg af bronzestøber, statuens vægt, tegning af soklen og to relieffer til soklen.
Monsieur
Je m’empresse de vous accuser réception de votre lettre du 15 Mai 1817I, qui nous a fait le plus grand plaisir. En consentant à vous charger de l’exécution du monumentII qui doit être érigé pour le Prince PoniatowskiIII, vous tranquilisez la NationIV ; elle est sure que son voeu sera dignement rempli. Nous nous flattons, Monsieur, qu’il ne doit pas vous être indifférent d’attacher votre nom à un monument que, par un exemple si rare dans l’histoire, la Nation adjuge d’une manière si noble et si unanime, non à un Souverain mais à un concitoyenV et à son contemporain. Nous nous étions adressés à tous les artistes qui par leurs talents jouissent en Europe d’une réputation méritéeVI, parce que nous attachons le plus grand prix à ce que l’exécution réponde à notre attente; mais de toutes les réponses que nous avons reçues, la votre, Monsieur, convient le mieux à l’esprit national. J’ai donc l’honneur de vous répondre au nom de ceux qui m’ont confié la direction de cette affaireVII et de vous déclarer, qu’accédant au prix de douze mille écus romains que vous avez fixé, nous espérons que vous n’epargnerez aucun soin pour que la réussite réponde à notre attenteVIII et à la confiance que nous avons mise en vous. Dès que l’assentiment de Sa Majesté Impale. et Rale. notre Auguste SouverainIX et ses ordres définitifs que nous venons de demander, pour l’indication de la place où doit être élevé le monument, nous seront parvenus, nous nous empresserons de prier S.A. Monseigneur le Prince Stanislas PoniatowskiX, de vouloir bien se charger de faire avec vous, Monsieur, le contratXI dans les formes réquises, et nous lui démontrerons à cette occasion que nous avons déja entre nos mains des sommes plus que suffisantes pour notre entreprise, et que nous attendons incessamment la rentrée de sommes beaucoup plus considerables. Nous avons cru devoir faire la démarche ci dessus près de notre SouverainXII afin d’être assurés qu’il ne puisse être mis aucune entrave à l’exécution du monument projetté. En envoyant au Prince Stanislas les plein-pouvoirs pour la transaction, ou bien à la première occasion qui se présentera pour l’italie, nous nous empresserons de vous envoyer tout ce qui peut contribuer à vous faire saisir la ressemblance du feu Prince PoniatowskiXIII, en attendant il nous importe de nous entendre sur plusieurs points essentiels.
1o Nous desirerions avoir sous les yeux une esquisseXIV de la pose de la figure, et du mouvement que vous desirez donner tant à la figure qu’au cheval.
2o Il est bien essentiel que le cheval ait les formes parfaites; bien entendu qu’il s’agit d’un cheval orientalXV et nullement de formes prises d’après les chevaux européens. Le cheval de Marc aureleXVI à Rome, est le seul modèle qui approche du beau idéal d’un cheval arabe, encore est il un peu trop pesant. Si le calme de ce cheval ne répond pas à nos idées, on pourrait donner un autre mouvement aux parties. L’esquisse de votre idée nous tranquiliserait donc entièrement, car c’est un détail auquel on attachera beaucoup de prix dans notre pays. Le Prince était réputé le meilleur cavalier de son tems et montait toujours les plus beaux chevaux; ce Souvenir est profondément gravé dans tous les esprits.
3o Comme il nous importe extrêmement que la fonte soit parfaite, afin de ne rien perdre de la beauté de votre ciseau, nous desirerions savoir votre opinion sur le fondeurXVII qu’on pourrait employer. Si c’était à un artiste de Rome que vous voulussiez confier cet ouvrage, nous lui demanderions le dessein des fours et instrumens qu’il faudrait préparer afin que l’exécution ne rencontre point de difficultés.
4o Etant entouré de gens du métier, il vous sera très facile, calculant d’après tel ou tel autre monument fondu à Rome, de savoir aproximativement le poids que le notre poura peser et parconséquent de nous dire quelle sera à peu pres la quantité du métal qu’il faudra tenir prêt, et dans quel genre.
5o L’exécution de l’objet principal, qui est la statue même, vous étant confiée, c’est aussi vous même, qui devez demander à un architecte de votre choix, un dessin du piédestalXVIII, dont vous voudriez bien lui donner l’idée.
Il serait important aussi de nous entendre sur le genre du marbre qui serait à employer, sur la manière de le transporter; si le marbre, le porphyre ou le granitXIX même du pays ne pourrait pas y être employé &c.
6o Nous nous flattons également que vous voudrez bien couronner cet ouvrage en y ajoutant deux bas-reliefsXX, représentant deux des principaux momens de la vie du Prince; les deux autres faces étant destinées aux inscriptions.
Veuillez, bien, Monsieur, agréer l’expression de mes sentimens d’estime et de considération,
Varsovie le 1er. Juillet 1817. | de votre très humble serviteur |
. | |
(P.S. Veuillez, je vous prie, m’indiquer votre adresse.) | S Mokronoski |
Monument over Józef Poniatowski, Ultimo 1826, inv.nr. A123 |
Sidst opdateret 17.11.2014
I Thorvaldsens brev af 15.5.1817 påtager han sig opgaven at udføre en rytterstatue for Józef Poniatowski og svarer på syv spørgsmål, som Mokronowski har stillet ham.
Rytterstatuen for Józef Poniatowski, jf. gipsmodellen A123.
Den polske fyrste og general Józef Poniatowski.
For mere om Polens højst dramatiske situation før og efter Józef Poniatowskis fald og nederlag i 1813 og Thorvaldsens monuments nationale og politiske betydning, se artiklen Determineret rytter eller dramatisk drukning?.
Når Mokronowski betoner den store folkelige opbakning til monumentet og understreger, at det skal rejses for en medborger og ikke en hersker, må det have tiltalt den egalitært indstillede Thorvaldsen. For mere om hans politiske værdisæt, se bl.a. artiklen Caffè Greco. Kosmopolitisk fællesrum, kunsttempel og fristed.
Der er p.t. ikke overblik over, hvilke andre kunstnere komitéen havde spurgt, men den polske maler Alexander Orłowski havde fremstillet adskillige udkast til et monument.
Mokronowski var medlem af og den væsentligste drivkraft i en komité, stiftet 9.3.1816, der arbejdede for opførelsen af et monument for Józef Poniatowski. De to øvrige medlemmer af komitéen var fyrst Adam Czartoryski og eksekutor Alexander Linowski.
Mokronowskis og den øvrige komités forventninger blev skuffet. Udarbejdelsen af rytterstatuen kom nemlig, skulle det senere vise sig, til at trække ud, se bl.a. Else Kai Sass’ artikel Rytterstatuen af Józef Poniatowski.
Zar Alexander 1. af Rusland fungerede som konge over Polen fra og med Wienerkongressen i 1814-1815.
Den polske adelsmand og kunstsamler Stanisław Poniatowski, der var fætter til Józef Poniatowski og efter Polens delinger bosat i Rom.
Kontrakten blev først underskrevet 19.10.1820 i forbindelse med Thorvaldsens besøg i Polen. Se kontrakten her.
Zar Alexander 1. af Rusland fungerede som konge over Polen fra og med Wienerkongressen i 1814-1815.
Mokronowski sørgede for, at flere genstande, der havde tilhørt Poniatowski, og en lang række fremstillinger af Poniatowski blev sendt til Thorvaldsen, så han havde noget at støtte sig til. Se hans breve af 10.7.1818, 24.10.1818, 22.12.1818 samt den polske kammerherre Franciszek Skibickis brev af 26.12.1818.
To af Thorvaldsens bevægelsesskitser til monumentet findes på Thorvaldsens Museum, C258, C259.
Thorvaldsen tog fat på arbejdet med araberhesten separat, jf. A125.
Den antikke rytterstatue af Marcus Aurelius befinder sig på Capitolmuseerne og i kopi på Piazza del Campidoglio i Rom.
Flere støbere kom på tale. Først Auguste-Jean-Marie Carbonneaux, der blev engageret til at støbe værket. I sidste ende blev det dog den polsk-franske Émile (Emil) Grégoire.
Thorvaldsen skriver i sit svar af 10.9.1817, at han vil bede en romersk arkitekt om at tegne soklen.
Thorvaldsen foreslår 10.9.1817, at man vælger granit eller porfyr.
Se Stanisław Grabowskis senere forslag til motiver til basreliefferne i hans brev af 6.2.1822.