Liverpool 9th. Decembre 1820.
Mon cher Monsieur.
Malgré les trois ans qui sont ecoulés depuis mon depart de Rome et en depit de vos grandes occupations, je me flatte que vous n’aurez pas tout à fait oublié nos reunions à la place d’Espagne, desquelles je vous assure que je pense bien souvent avec grand plaisir, mais aussi avec la reflection melancholique que peut-etre cette bonheur ne’m’arrivera plus.
Cette lettre vous sera remise par Monr: Jaques Booth qui propose de visiter Rome, et je ne crois pas pouvoir lui rendre plus de service, qu’en lui faisant faire votre connoissance, bien persuadé que vous lui ferez toutes les attentions qu’il merite.
Si jamais vous aurez le tems, je serai charmé de recevoir de vos nouvelles, et alors peut-etre vous pourriez me dire comment vous avez pu censier[?] avec mon temple de Minerve.
Croyez moi
Mon cher Monr.
votre sincere
John Foster Jeu[n]e.
J’ai vù Cockerell, il y a peu de jours, et il se porte très bien.