No. 6120 af 10318
Afsender Dato Modtager
Georges-Philippe Clésinger [+]

Afsendersted

Besançon

16.3.1833 [+]

Dateringsbegrundelse

Dateringen fremgår af brevet.

Bertel Thorvaldsen [+]

Modtagersted

Rom

Modtagerinfo

Udskrift: A Monsieur Le Chevalier / Thowaldsen Statuaire / Rome /
Poststemplet “P.P” og “Besançon18MARS1833” samt “30MARZO”.

Resumé

Kommentarerne til dette brev er under udarbejdelse.

Se original

Besançon le 16 mars 1833

Mon chere Monsi et Cèlebre maitre
je répond à votre aimable Lettre en vous remersiant bien de L’interet que vous avez prit enver mon anfant Combien elle nous a afligé hélas il n’a pas Su Connoitre ni apreciée une telle faveur, mais j’ai reçu depuis un Lettre d’une famille francaise qui e[s]t de mon Connaisance et qui à enmené auguste à naple et qui me fait Savoir telle que vous me L’avez marqué, qu’il estoit placé dans un trop haut Societé Ce qui Le meté dans Le Cas de ne pouvoire travaillee, et que pour Lui faire rompre de telle abitude et de quiter Ce Connaisance, il L’enmené à naple àfin de Lui faire Comprendre L’obligation de Ce devoire et qu’il rentreré à Rome pour pacque et qu’il me promete bien Sincerement qu’il etoit descidé à changere de marche qu’il me demandé bien pardon de toute Les peinnes qu’il ma fait et que desormais il quiteré La Societé ou on L’avoit placé afin que de ne plus S’ocupere que de Ces Etudes telle Son[t] Ces promesse, d’après Ces engagement L’esperance et rentré dans mon Coeure et je vient à mon tour Mon chere Metre vous Suplié et vous demandere Grace pour mon fils en vous prians de vouloire bien Le reçevoire de nouveaux auprès de vous, Comptant qu’il fera Ces efforts pour meritere votre affection, Connaisan votre bon Coeure je Conpte est espere que vous vouderè bien oubliere Les fautes d’auguste et que vous vóuderè bien Lui redonnere de nouveaux vore Soins, qu’il Saura d’autant plus Les aprecié, qu’il en aura Coeur Le prix par Le retour Sincere à Ces devoires C’est dans Cette Espoire que je prend La Liberté de vous Ecrire à Cette Egard. vous Savez Sûrement que notre Cardinale arche[ve]cque de Rohan de Besançon est mort Le 8 fevrier dernier C’est un Grande perte pour notre ville et particulierement pour moi vû que tout Les jours je passé quellque moment avec Lui et ne L’a pas quité dan[s] Ces derniere moment que L’orsequ’il à expiré je n’est trouvé de Consolation qu’en m’ocûpant d’un projet de monûment ou je Sculpté S.E. à Genou prian Sur Son tombeau de Grandeur naturelle je n’est pas Sitot Ebauché La tête qui à Contentè Le publicque et Les Connaiseurs de notre ville et qui de Suite C’est aucupé d’une Souscription pour L’E[x]cuté en marbre, et j’espere qu’elle Ce réalisera, à Cette ici Eloigné de vous que L’on Sen tout Le prix que jai eû d’aitre admit dans votre Etude et d’avoire reçu de Conseille d’un ausi Celebre et bon mêtre oui tout vos Souvrage Ce presente à ma mémoire et je fait mes efforts pour metre à profit Les Conseilles que vous avèz bien voulû me donner, Cette en parlant de vos oeuvres de vos bonté à monne Egard que La Confiance
C’est Etablie à monne Egard a que ne Sui’je auprès de vous pour vous presentere monne ouvrage, oui personne plus que moi ne peut aprécie Le [S]outien que L’on à de vous avoire pour mêtre à que mon anfant ouvre do[ne?] Les yeux et Sente Le Grand faveur qu’il à d’aitre àdmit à Coté de vous à Si il Comprené bien Cette Grace que de progré il feré à je vous prie que quante mon fils Ce presentera dévant vous de Lui dire que je vous E[s]t Ecrit et qu’il doit passer trois ou deux heure par jour auprè devior et que Si il manqué à Son devoire que vous me Le ferie[z] Savoire vû que je vous donne toute autorité Sur Lui, Car il n’est à Rome que pour travaillere La Sculptu[re] et L’architectu[re], et que tout Son temp doit aitre à L’Etude à vous pardonneré un pere qui pousse trop Loin Les demande qu’il vous fait mais il n’y à qu’un mêtre qu’un pere Comme vous qui Comprenné ma position, à je vous prie en Grace que quante auguste Ce Sera mit au travaille de me faire Savoire Sitot qu’il Le négligera, afin de La[x]aité Car je [x]iet rien Si de toute J’accue vû que La personne Che[z] qui il etoit ne mon rien fait Savoire, tout mon Connoisance et ma famme ma famille vous present bien Leur respect aussi qu’à votre aimable famille,

votre tout devoue Servite[ur] et
votre protegé Eleve Clesinger

Arkivplacering
m18 1833, nr. 31
Sidst opdateret 23.09.2011 Print