Florence ce 7: Avril 1818.
Monsieur!
Permettez moi de vous faire connoître ma sensibilité pour toutes les bontés et soins que vous avez envers mon Enfant Bernardo Shneidorff qui est actuellement apprendiste dans vos attêliers d’Etude; primo pour la bonté dont vous avez voulu les prendre 2o. pour les bons conseils, et bontés que vous avez pour lui, pour lui faire apprendre avec facilité l’art difficile de la sculpture Monsr: le Chevalier je desire occasion de vous être utile en tout ceux que vous pouvez avoir besoin à Florence et par ce moyen vous faire connoître les remerciments que je vous dois de tant des bontés que vous avez envers mon fils et de vous prier de continuer vos graces envers lui, Je vous prie de me croire avec la plus haute considération par la quelle j’ai l’honneur d’Etre
Votre très humble & obeissant
Serviteur
Monsieur Anto: Shneidorff