Rudolf Lützow
Rom
Heinrich Reventlow-Criminil
Ingen udskrift.
Dateringen fremgår af brevet.
Kommentarerne til dette brev er under udarbejdelse.
Rome le 7 Decembre 1844
Monsieur le Comte!
La lettre, que Votre Excellence m’avait fait l’honneur de m’adresse le 6 Novembre dr en réponse aux comptes, que je Lui avais succesivement rendu sur la marche et la position des affaires, qui se ratthachent à l’heritage Thorwaldse[n] m’avait été rendue le 19 du dit mous et cinq jours plus ta[rd] je recus par le courrier périodique et de la part de la c[an]cellerie I. R. intime de Cour et d’Etat les deux do[cu]mens que Votre Excellence avait transmis pour cet effe[ct] à la Legation du Roi Son auguste Maitre à Vienne.
Je n’attendais effectivement plus que les deux p[lein]pouvoirs en question pour me conformer en to[us] points au désir de Messieurs les exécuteurs testamentaires, parceque je tenais en mains – ains[i] qu’il ressortait de ma lettre du 10 Octobre dr – un billet de la maison Torlonia & Compie moyennant lequel toutes les difficultés avaient été ecartées, qui auraient pû s’opposer au versement immédiat à effectuer par la dite maison des 40381 Scudi 59 baj déposés chez elle et provenant de l’hoirie Thorwaldsen. – Le 27 Novembre je consigna[is] à Mr l’Agent Jean Bravo les deux pleinpouvoir[s] ci-dessus cités et j’ai lieu de croire qu’il en aura rend[it] compte à Mr le Conseiller d’Etat et des conférences Colli[n] le 4 du ct les pourparlers avec Messieurs Torlonia & Ce pour la transmission des 36000 Écus par lettre de change sur Londres et Paris ayant été assez avancés je consignais au dit Sr Bravo et contre son reçue le billet du susdit banquier.
J’espére pouvoir être à même de placer encore aujourd’hui sous vos yeux Mr le Comte le rapport que Mr l’Avvocat Ricci m’a adressé pour me rendre compte de l’emploi et de la transmission des dits fonds : soit pour les taxes à paýer [sic] réduites au Minimum possible, soit pour l’acquisition des lettres de change selon le désir de Messieuers les Exécuteurs testamentaires ; rien n’a été négligé pour correspondre aux voeux et aux intentions de l’Auguste protecteur du Musée Thorwaldsen.
Je ne saurai terminer le recit de ces details sans rendre de rechef une entière justice au zèle et a l’intelligenc actives deploýés dans cette circonstance par Mr l’Avocat Ricci : il a pleinement justifié la confiance que l’illustre artiste a placé dans l’utilité et dans la certitude de ses conseils. Je ne puis que m’en rapporter a ce que j’avais déjà eu l’honneur de Vous mander Monsieur le Comte sur Mr Bravo : il continue à ce dévour entièrement aux interêts de l’establissement fondé et créé par un homme qui semblait n’avoir eu qu’une seule pensée, la patrie, á laquelle il dédia les fruits de ses études, de son génie et des fatiques d’un demi siêcle.
En priant Votre Excellence de voulair disposer de moi et de mes faible services aussi souvent qu’ils pourront Lui paraitre de quelque utilité, j’ai l’honneur d’être avec les sentimens de la plus haut consideration
Monsieur le Comte
de Votre Excellence
Le tr h: et tr obeissant Serviteur
R Lutzow.
P. S. Ayant recu le rapport dont j’ai fait mention plus haut encore avant le départ du Courrier ordinaire de ce jour, je m’empresse d’en soumettre ci-jointe a Votre Excellence une copie. –
[På den anden led i venstre margen er skrevet:]
Fremlagt i Cftd Thorvaldsens Bo 16 Ap 1843 GBrock
Sidst opdateret 08.08.2012