Christian 8.
Luzern
Christian 8.
Luzern
Dateringen fremgår af dagbogen.
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[Rejseoptegnelse 31.7.1821:]
Notre logis est au Cheval Blanc, auberge très recommandée. Le soir, par un fort beau temps, nous allames voir dans le jardin du Colonel PfifferI le monument que le patriotisme des Suisses érige aux mânes des braves massacres le 10 AoûtII et 2 septembre 1792, en France. L’idée est heureuse et le modèle de la main Thorwaldsen; c’est tout dire. C’est un LionIII mourant tenant encore dans ses griffes les armes, le bouclier avec les lis qu’il a défendu jusqu’à son dernier soupir. Ce Lion, 6 fois plus grand que le modele, est sculpté dans le rocher, un grès très fin et dur, et posé dans une voûte, taillée au dessu. L’inscription porte les noms de tous les victimes de leur dévouement, mais ce qui est bien mal choisi, c’est de donner une couleur rouge sinnabre (sic) aux lettres. L’endroit est très bien choisi car devant le rocher est un étang entouré d’arbrisseaux qui augmentera encore l’effet du monument, vu à une certaine distance. Le seul inconvénient, mais qu’on a tâché de rémedier, c’est que le rocher n’est pas libre de sources d’eaux; il en découle même un grand nombre des côtés à quelque distance du Lion. Le sculpteur qui a bien exécuté ce travail, d’après le modèle de Thorwaldsen, est un certain AhornIV, de Constance, qui a exercé son art à Münich, et qui paraît être un jeune homme habile.
Uddrag af Christian (8.) Frederiks dagbog, jf. Fabritius, Friis & Kornerup (ed.), op. cit.
Døende løve (Schweizerløven), 1819, inv.nr. A119 |
Last updated 30.01.2015
Dvs. den schweiziske oberst og politiker Karl Pfyffer von Altishofen.
Døende løve (Schweizerløven), jf. A119. Afsløres 10.8.1821 i Luzern under overværelse af bl.a. prins Christian (8.) Frederik. Thorvaldsen er ikke til stede.
Døende løve (Schweizerløven), jf. A119
Dvs. den tyske billedhugger Lucas Ahorn.